• Tout est dans le titre.


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  • Bonjour, Lutins !Fyctia

    Devinez quoi ?... Il se trouve que je me suis inscrite sur une plateforme d'écriture ! Eh ouais !

    Ça s'appelle Fyctia. C'est plutôt sympathique. Je vous explique le fonctionnement du machin ou vous vous en fichez éperdument ?... Bof, tant pis, je vous fais tout de même un topo. Fyctia est spécial, après tout !

    Tout d'abord, ceux qui écrivent là-bas le font pour être publiés. Eh oui mes amis, c'est possible, même sur le net ! Bref. Pour ce faire, ils doivent participer à des concours obligatoirement. À la fin de ces concours, les quatre premiers ont quelques semaines pour achever leurs textes et les envoyer à l'équipe de Fyctia.

    C'est là que le miracle se fait. Un seul texte est retenu, après maintes délibérations, et le voilà publié !

    ... Quoi, vous ne comprenez toujours pas ? Trop incomplet ? Eh bien, cliquez ici, ou même ici. De toute façon, ça mène au même lien. Vous comprendrez sûrement mieux !

    En tout cas, sachez que je participe. Si vous décidez de vous inscrire, pourquoi ne pas me le dire en commentaire de cet article ? Je serais ravie de vous revoir là-bas !

    P.S. Pour ceux qui se posaient la question, ou qui en ont tout simplement quelque chose à faire de moi, mon pseudo là-bas est "Howl" (originalité, quand tu nous tiens !). J'ai publié sur le site quelques histoires telles que "Reeborn !", "Bonjour ! Un chocolat chaud ?" ou "La Reine t'attend, Alice !". Que de points d'exclamation, n'est-il-pas ?


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  •  

    La nuit tombe vite, ces jours-ci. Je ne sais pas vraiment où je mets les pieds, les réverbères ne sont toujours pas allumés. Un vent violent soulève ma robe, fait voleter mes cheveux, emporte mon cœur.

     

    Je marche sans savoir où aller. Je crois que je fuis. Je fuis ma vie.

     

    Mes pas résonnent sur le bitume. Seul leur écho leur répond.

     

    Je suis seule. Terriblement seule.

     

    Mon âme est vide. Vide de pensées, de sentiments, d'humanité.

     

    Au loin, j'entends le feulement de chats et le gargouillement d'un cours d'eau. La rivière n'est pas très loin.

     

    J'arrive bientôt au bout de la rue, qui se divise en deux. Où aller ? Je n'ai aucune raison de choisir l'une des deux voies, personne pour m'y pousser. Puis-je rebrousser chemin ? Non. Je ne veux pas que ce que j'ai déjà fait ne serve à rien.

     

    Alors je prends à gauche, parce qu'à droite je réentend des grondements félins. Je veux être seule. Seule à avancer.

     

    Très vite, le doux murmure de l'eau s'intensifie, jusqu'à devenir presque assourdissant. Je longe la rivière.

     

    Je voudrais y aller. Je voudrais entendre les flots plus fort que n'importe qui, sentir le froid contre ma peau. Ressentir.

     

    Je continue ma route. Je n'en ai pas le courage. Un autre jour, peut-être ? Non. Reculer pour revenir est au-dessus de mes forces.

     

    Tout en haut, la Lune semble me suivre des yeux.

     

    Je l'envie, elle, reine de la nuit, à observer le monde depuis le ciel. Elle sait ce qu'elle a à faire, ce qu'elle fera et ce qu'elle fait. Pas moi.

     

    Le vide est un horrible poids.

     


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